SAMUEL OLIVIER INACK INACK - Ingénieur Industriel et Infrastructure Pétrolière au Cameroun
Bonjour Samuel-Olivier, et merci de nous accorder de votre temps ! Pourriez-vous me parler de votre parcours à l’ESAIP puis de votre parcours professionnel ?
Je viens de licence science de la matière de la faculté des Sciences Techniques de Tours. Suite à ça j’ai intégré l’ESAIP, avec l’idée de rechercher un titre d’ingénieur et derrière avoir une spécialité. L’université étant trop académique, je souhaitais quelque chose de plus pratique, avec du terrain. Je ne voulais pas rester en labo. J’ai donc intégré l’Esaip en 2010, dans la filière SEP. J’étais très intéressé par l’approche internationale et le côté scientifique ainsi que par la gestion et l’approche projets. C’est cette approche projets que les entreprises recherchent aujourd’hui. Lors de ma première année j’ai été à Liverpool, puis j’ai effectué la plupart de mes stages au Cameroun dans ma structure actuelle. J’ai également fait un stage chez Blaze Energy au Canada, ce qui m’a amené dans les raffineries et dans le domaine des hydrocarbures.
L’entreprise a créé par la suite la cellule projets où je travaille actuellement. Je suis sous la responsabilité du directeur technique qui supervise tout ce qui est projets et activités techniques. L’idée est de créer des projets à forte valeur ajoutée. J’essaye d’évaluer les besoins des services par une vision transversale et d’adapter le budget du service par rapport aux besoins réels qu’ils ont en valeur ajoutée. On s’occupe également de nouveaux projets : nouveaux équipements, construction. On défend les projets par devant le comité Technique et Financier. On m’a envoyé récemment dans la section GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié). L’ESAIP m’a donné les bases de la gestion projets, bases que j’ai pu approfondir avec mes précédentes expériences et mon poste actuel.
Auriez-vous des conseils à donner à nos jeunes esaipiens dans leur recherche de stage ou de premier emploi ?
- Ne pas avoir peur. Le Cameroun est un pays en voie de développement, avec beaucoup d’expat notamment dans mon entreprise.
- Il faut avoir de l’audace. Face aux anciens, il faut avoir une certaine confiance en soi. La mission peut paraitre difficile : si le manager s’oppose à nous mais que l’on a raison il faut le dire. Sinon on se fait écraser. Il faut s’imposer de par ses qualités professionnelles, par son savoir et faire apprécier son travail et sa personne.
- Il faut aujourd’hui que les esaipiens soient dans une approche internationale. Il y a énormément d’opportunités à l’international, ce qui donne un gros plus dans le CV et démontre d’une certaine ouverte d’esprit. Aujourd’hui, il n’y a plus de frontières.
Merci pour vos conseils avisés ! Pour finir, l’ESAIP fête ses 30 ans cette année. Pour vous, avoir 30 ans c’est… ?
Pour moi, avoir 30 ans c’est un palier, c’est l’âge de la maturité. C’est-à-dire qu’à 30 ans on procède à son bilan professionnel, social et personnel. Il faut commencer à s’équilibrer entre sa famille et son travail.
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